Elle court, elle court Zenash. Elle se lève très tôt le matin, enfile ses baskets avant d’aller faire des ménages à l’hôtel, et sitôt le boulot fini elle court, encore, elle marathonne, tout le temps. Elle est arrivée d’Éthiopie, Zenash, et décédée à Neuilly-sur-Marne, en France donc.
Voici l’histoire réinventée de Zenash Gezmu, marathonienne victime d’un féminicide en 2017. Une histoire de courage qui parle de lutte sociale, de fantastique, d’endurance, de marathon en empruntant les chemins de l’imaginaire.
La presse en parle :
« Ce détour par le fantastique permet de ne pas mettre l’histoire de Zenash sous une chape de plomb. Une volonté des créateurs de ce spectacle, pour que l’on se souvienne d’elle, avant tout comme une athlète accomplie… », La galerie du spectacle
« Ce frisson qui parcourt la pièce, c’est l’espoir qui contamine tout le monde, le vitalisme qui contredit la mort de la femme qui court, « qui fait sauter le système et le patriarcat ». » Le Montreuillois
« Cela convient bien à ce spectacle où le corps en mouvement est central, corps en mouvement qui est une incarnation d’une pulsion de vie mais aussi un endroit de liberté en ce qu’il déborde possiblement, finalement, des cadres et des normes, impossible à contenir. […] [C’est] de la course extrême [dont il s’agit ici,] qui est transe et souffrance et qui élève par cela à d’autres niveaux de conscience, à une autre prise sur la réalité. » Toute la Culture
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